La fête du cinéma

Pour une fois que je peux la faire, je me suis pas gênée. Le soleil aurait pu m’inciter à glander dehors. Et puis non finalement, je me suis dit que le soleil serait encore là mardi et que j’aurai le temps de bronzer (ce que j’ai pu faire à disney sans aucun problème)

Au programme, un dimanche popcorn et un lundi un peu plus art et essai.

Dimanche :

La personne aux deux personnes : grosse déception. J’adore Chabat, j’aimais bien Message à caractère informatif. On retrouve cet univers, mais l’histoire est vide, le film traîne en longueur (difficile pour un film de moins d’1h30). Le début est vraiment sympa (Chabat est un tueur en Gilles Gabriel) la fin aussi. Mais le milieu n’apporte pas grand-chose.

Seul Two : Quand on dit qu’on va voir un film d’Eric et Ramzy, ça nous vaut souvent des railleries : claquer du fric pour aller voir une telle merde faut être dingue. J’avoue que les derniers films je ne les avaient pas vu. Mais celui-là me disait bien, j’avais envie de voir Paris vide. Et puis on s’attend pas à grand-chose, on risque moins d’être déçue. L’histoire n’est pas très développée. Deux ennemis, qui par un drôle de hasard se retrouvent seul au monde, et qui vont devoir en jouer. Mais j’ai bien ri, certaines répliques sont très bonnes et Ramzy reste toujours mon préféré qu’il joue le débile ou le plus « intelligent » comme ici.

Le Témoin amoureux : Comédie romantique avec Patrick Dempsey. Deux amis, le garçon est un coureur qui refuse de s’engager, la demoiselle par un mois et demi en Ecosse et reviens fiancée avec un mariage prévu quinze jours plus tard (pourquoi toujours tant d’empressement dans ce genre de film). Forcément entre temps, l’ami se rend compte qu’il est amoureux de la demoiselle qui en plus lui demande d’être sa demoiselle d’honneur. Un film qui tient ses promesses : de l’eau de rose et rien d’autre. En même temps c’est ce que j’étais venue chercher.  Un petit pincement au cœur quand j’ai vu Sydney Pollack à l’écran.

Lundi :.

Eldorado : Le cinéma belge m’intrigue. Alors quand j’ai entendu dire du bien de ce film je me suis dit qu’il fallait absolument le voir. Et c’est vraiment un film belge.

Yvan, dealer de voitures vintage, la quarantaine colérique, surprend le jeune Elie en train de le cambrioler. Pourtant, il ne lui casse pas la gueule. Au contraire, il se prend d'une étrange affection pour lui et accepte de le ramener chez ses parents au volant de sa vieille Chevrolet.
Commence alors le curieux voyage de deux bras cassés à travers à un pays magnifique, mais tout aussi déjanté. (résumé allociné)

En fait je m’attendais à rire un peu (et je l’ai fait) mais pas à être autant toucvhé. Ultra amer. Juste Ultra amer comme film.

The Darjeling limited : Trois frères vont effectuer un voyage spirituel en Inde. J’ai adoré. Les couleurs sont magnifiques. Les acteurs géniaux. Le scénario a beau être basique, l’univers créé par Wes Anderson est vraiment génial. Un vrai bon road movie. Je l’avais raté à sa sortie heureusement mon ciné m’a organisé une séance de rattrapage.