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Dans la tête d'une fille
1 février 2008

Etat des lieux d'une fac de France : L'université Paris XI

L’université Paris XI est une des plus grande fac de France. Peu connue du grand public, elle est la première université française citée dans le classement Academic Ranking of World Universities – 2007 de l’université de Shangai au sein duquel elle se classe au 52ème rang mondial. C’est dire que l’état des université française devrait inquiéter.

Je ne vais pas m’attarder sur des problèmes politico-philosophiques mais rester simplement sur le domaine du matériel. Car s’il est bien une chose qui devrait nous inquiéter, c’est le délabrement et l’insalubrité qui règne au sein de nos universités.

L’université paris XI est en grande partie une université scientifique : Médecine, Pharma, Biochimie physique mais aussi staps (sport) et enfin Eco droit avec l’UFR Jean Monnet. Si j’ai pu m’aventurer dans certaines parties scientifique et ai pu constater avec inquiétude le manque de sécurité (problème de gaz, fuites d’eau, utilisation de produits potentiellement dangereux avec très peu de moyens pour la sécurité) je vais parler de ce que je connais et de ce que j’éai pu pratiquer.

L’UFR Jean Monnet a été créée en 1968 au cœur de la ville de sceaux, a deux pas de la gare de Robinson. Au se trouve donc au sein d’une ville bourgeoise située en petite couronne. Très vite, la fac n’a pas manqué de s’agrandir. La place venant à se faire rare, il a fallut construire plusieurs annexes : La plus importante fut créée en 1993 sur le site principal de l’université paris XI a Orsay et est destinée aux L1 et L2 de la division O. Sauf que les bâtiments n’étaient pas fait pour durer. Ce  sont de simples préfabriqués. Or quinze ans après les cours ont toujours lieu dans ces petites boites de plastiques. Il y a deux ans que j’ai quitté ces locaux, mais peu de choses ont du changer depuis : pas de chauffage où si peu : certains jours on avait sept degrés dans « l’amphi », c’ets très facile d’écrire avec des gants. Les plafonds étaient rongés par l’humidité : des asticots nous tombaient dessus, on avait des trous énormes par lesquels tombaient de l’eau. Seule solution : placer une poubelle pour éviter les flaques et les risques de chutes. Sauf qu’il ne faut pas demander à un étudiant de trop réfléchir : une poubelle c’est une poubelle : aussi la bassine a vite retrouvé sa fonction première, et n’a pas été vidé ni de l’eau qu’elle contenait ni de ses déchets. Vive l’hygiène.

Je passerai sur la bibliothèque trop vide, les grandes salles de classe en guise d’amphis, et les conditions des toilettes : en plus du traditionnel manque de savon, de papier, d’eau chaude et de dispositif de séchage, on avait au choix : pas de porte sur les toilettes ou pas de lumière.

On a essayé de se plaindre, de faire changer les choses : on a eu le droit à un « je suis de tout cœur avec vous mais je peux rien y faire » de la part du doyen. Doyen qui préfère oublier l’existence même de l’annexe d’orsay.

Et le pire dans tout ça ? C’est que je n’exagère pas.

Arrive ensuite la licence (L3) et la réorientation vers le site de sceaux : on perd la bonne ambiance, mais on va retrouver de supers locaux et de bonnes conditions. Raté. Le chauffage : il existe mais super discret quand la clim’ ne se met pas en route en plein hiver. Les toilettes ? les mêmes que depuis la maternelle. La sonorisation des amphis ? l’Horreur.

Bref des conditions pas forcément catastrophiques, mais pour autant doit on se laisser faire ?

La dernière innovation ? L’interdiction de brancher les ordis dans l’amphis. Pas même un seul par prise. Pas même un seul du tout. Génial pour ceux qui ont investi exprès dans un portable.

Aujourd’hui, je me dis que j’aurai du écouter mes profs et faire une grande école, j’aurai eu de meilleures conditions de travail, et ça ne me serai pas revenu plus cher : entre les séance de kiné à cause des amphis inadaptés, les visites chez le médecine parce qu’on attrape toujours froids, et à cause du manque d’hygiène qui règne je dépense de plus en plus.

C’est vrai que les frais d’inscriptions ne sont relativement pas très élevés (environ 650€ sécu comprise). Mais nos conditions de travail ne valent pas beaucoup plus. Surtout lorsque l’on sait qu’une partie de ces frais sont illégaux (http://www.luttes-etudiantes.com/rezo/index.php?p=rezo&a=detail&idRezo=110) ou officiellement facultatifs mais obligatoires dans les faits lorsque l’on choisi de s’inscrire par Internet.

J’ai quelques idées de solutions. Ca fera l’objet d’un prochain billet.

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Commentaires
M
tiens je croyais que t'etais aussi a pari X toi...<br /> <br /> bon enfin en tout cas ce que tu devris c'est deprimant.. heu et c'est suposé etre lameilleure fac française? les pros restent malgré ça????<br /> <br /> finalement j'ai aps eté si mal lotis a montpellier et a nanterre....
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