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Dans la tête d'une fille
17 novembre 2007

Un chat qui miaule- Fréhel

Cette fois ce n’est pas seulement d’une chanson méconnue que je vais vous parler mais surtout d’une chanteuse méconnue

Fréhel a bercé une partie de mon enfance. La java Bleue, tel qu’il est ou encore Un chat qui miaule (chantée par Renaud). Redécouverte grâce au Fabuleux destin d ‘Amélie Poulain et le fameux Si tu n’étais pas là.

Ma préférée est sûrement Un chat qui miaule. Elle nous raconte l’histoire, qui par les méandres de la vie se découvre assassin. Pour se dédouaner, il rejette la faute sur un chat qui n’a pu s’empêcher de miauler, et de réveiller le bourgeois cambriolé.

Qui était Fréhel ?

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Une vraie parisienne malgré ses origines bretonnes. Une chanteuse réaliste, à la vie bien sombre. Gamine, elle traîne les rues, accompagne en chantant un vieil aveugle histoire de ramasser quelques pièces, puis cumule les emplois. Finalement repérée par La Belle Otero, elle commence à se faire un nom dans le métier. Mariée à Roberty, celui-ci l’abandonne, quelques temps après la mort de leur jeune garçon. Elle vivra une courte histoire avec Maurice Chevalier, qui l’abandonnera à son tour pour Mistinguett. L’histoire raconte qu’elle a tenté de mettre fin à ses jours, en vain. Elle ira chanter en Europe de l’est, d’où elle sera rapatriée par le consulat, rongée par l’alcool et la drogue.

Après un retour fracassant notamment au cinéma, qui l’adore malgré son physique particulier, terriblement modifié. Elle finira sa vie seule et oubliée.

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Plus parisienne que Piaf qu’elle a beaucoup inspirée, Fréhel reste plutôt méconnue du grand public, au même titre que Cora Vaucaire ou encore Berthe Sylva, qui ont pourtant fait beaucoup pour la chanson française.

Beaucoup de ces chanteuses réalistes ont eut une vie sombre et pleine, la drogue et l’alcool les tuant à petit feu. Et pas qu’en France. On se rappelle l’histoire très proche de Billie Holiday.

Et pourtant ces femmes avaient une audace, un certain courage, un peu oubliée aujourd’hui. On parlait sans problème de la drogue (La coco de Fréhel par exemple) ou du tabac (Du gris de Berthe Sylva), des hommes avec beaucoup d’humour (Tel qu’il est de Fréhel) et même de culot (les nuits d’une demoiselle de Collette Renard)

Les paroles d’un chat qui miaule

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