Kaamelott de l'humour à la tragédie

Attention article remplis de spoilers et de fanatisme absolu. Aucune objectivité inside !

Hier, grâce aux vacances scolaires, mon entraînement d’impro a été annulé. Sauf que pour une fois je n’avais pas une once de regret de cette annulation. Pourquoi ? Parce que hier, la seconde partie du livre V de Kaamelott était diffusée. En tant que fana absolue de la série, je ne pensais qu’à ça depuis que j’avais refermé la dernière page de mon Harry potter.

La première partie m’avait déjà conquise, notamment grâec à un Alain Chabat à tomber. Mais l’aventure que j’ai vécu hier m’a complètement bouleversée. Je vous ai prévenu, je suis à la limite de l’hystérie quand on parle de cette série.

Une saison encore plus sombre, dramatique et fantastique. L’humour est toujours présent, surtout quand Perceval montre le bout de son nez, mais l’histoire prend le dessus. Arthur, qui s’enfonce peu à peu dans la dépression, refuse de reprendre sa place de roi et d’assurer une quelconque régence. Il décide donc de partir à la recherche de ses éventuels héritiers. Pendant ce temps, Kaamelott fait appel à un jurisconsulte pour tenter de résoudre le problème de la vacance du pouvoir. Clavier qui joue donc ce jurisconsulte, est malheureusement un peu en dessous du jeu des autres acteurs.

Bedos, qui incarne le père adoptif d’Arthur est vraiment juste dans son rôle. On ne comprend d’ailleurs pas trop pourquoi Arthur n’a jamais cherché à le retrouver vu qu’il en parlait de temps en temps. La sœur d’Arthur est détestable au possible dans son rôle, preuve que l’actrice (dont j’ai oublié le nom) l’habite complètement.

On en découvre un peu plus sur Lancelot, notamment qu’il avait été confié à la Dame du Lac avant Arthur et qu’il avait été évincé au  profit de ce dernier parce qu’il n’arrivait pas à retenir la routine permettant de soigner les plaies. Routine, qu’il arrive juste à temps à se remémorer, alors qu’il agonise.

Par un stratagème, cette Truie de Mévanouie, elle réussi a subtiliser l’acte d’annulation de l’échange d’épouses et se retrouve donc Reine. Elle nomme évidemment son cher Caradoc, ce qui donne lieu à des scènes toujours aussi hilarantes.

Autre détail essentiel, qu’on pouvait avoir deviné, la couronne n’en est pas une. C’est une Jatte, la théorie selon laquelle elle pourrait être le Graal semble de plus en plus possible.

Enfin, le cliffangher final, dans la lignée directe des séries américaines, nous laisse face à un Arthur se vidant de son sang, non pas suite à un combat à mort avec Lancelot, mais à cause d’un coteau à fromage qui aurait probablement ripé sur ses poignets. Il a tenté de se suicidé. Sauf qu’une main qu’on devine être celle de Lancelot vient se poser sur les plaies. Le souvenir de la Routine va-t-il pouvoir sauver notre ancien roi ?

Bref une soirée forte en émotions, j’ai rit comme j’ai pleuré (j’avoue que je pleure facilement). Vivement le dernier épisode du livre V pour une éventuelle solution sur la mort d’Arthur, sinon je devrait patienter jusqu’au livre VI…