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Dans la tête d'une fille
31 janvier 2010

Les Fatals Picards - Un olympia pour eux tout seuls

Les Fatals picards c’est quand même un peu beaucoup mes chouchous. Alors quand j’ai vu qu’ils passaient à l’Olympia et que je gardais un bon souvenir de cette salle, j’ai réquisitionné deux copines pour aller faire les groupies.

 

Nous voilà dans la file en dessous des énormes lettres rouges de l’Olympia annonçant le concert. C’est là que j’ai eu la chance de croiser Ivan fondateur et ancien chanteur des fatals qui tractait lui-même pour son nouveau projet Les Rois de la Suède. J’en profite pour prendre une photo (que je garde bien secrète).

 

On entre dans l’Olympia j’avais oublié comme cette salle était jolie. On n’est pas super bien placées mais on voit la scène. Du haut de mon mètre-même-pas-cinquante, la fosse m’est interdite ou presque. C’est dommage car l’ambiance en bas avait l’air démentielle.

 

Autant j’aime les concerts des fatals picards, autant la première partie du dernier concert m’avait laissé plus qu’un gout amer (je dirais même une haine viscérale, si tu ne vois pas de quoi je parle c’est ).

 

Ici encore, la découverte n’a malheureusement pas été très heureuse. Une troupe comique qui ne m’a pas vraiment fait rire. Peut être parce qu’on a déjà fait toutes leurs vannes à l’impro en impro et non pas en sketch écrit. Peut être parce que les déguisements, juste pour être déguisée ça ne me touche pas. Peut être parce que le jeu des comédiens était moyen (on dira que c’est le trac). En tout cas j’ai trouvé ça trop brouillon et trop facile.

 

Après un entracte de plus de 20 minutes, Casimir arrive sur scène (Oui oui vous avez bien lu, et c’était le vrai en plus) pour introduire les Fatals picards. Et là commence enfin le concert. On a eu le droit à plus ou moins 27 chansons de pur bonheur, sauf une, où j’ai juste pris mon mal en patience.

 

Les titres s’enchaînent : Le Combat Ordinaire, Moi je vis chez Amélie Poulain, Djembé man (où le groupe est accompagné par le frère d’Yves), Schizophrène (Tu vas dans le mur), Boum (avec une fausse Jenny de Superbus), Commandante, Seul et Célibataire 2, Ma baraque aux Bahamas.

 

Puis arrive le moment de la session acoustique, introduite par une reprise de Manu de Renaud, hommage à son Olympia pour lui tout seul qui a bercé l’enfance de Laurent. Je dois avouer que j’étais plus que contente de cette reprise, vu que Renaud c’est un peu la bande son de quand j’étais petite. Puis le groupe enchaîne avec le trio infernal du dernier album : Chinese Democracy (Valse de Chine), le jardin (rare en concert alors qu’elle rend vraiement bien) et Canal Saint Martin (qui me soulève toujours autant le cœur). Jean-Marc vient ensuite nous chanter que Son père était tellement de gauche.

 

Et puis vient la Chanson interdite : Le jour de la mort de Johnny. Et d’un coup s’élève une voix reconnaissable entre mille : Celle de Johnny. J’avoue avoir eu un instant de doute mais ce n’était qu’un sosie. La scène est plutôt rigolote ça fonctionne plutôt pas mal, malheureusement (pour moi) ils enchainent avec Allumer le feu. C’est drôle, mais j’aime vraiment pas.

 

En invité, nous aurons également eu le droit à Kamini pour respecter le double coté de noir et picard. Ils nous offrirons également un Medley « musique pourrie de soirée » (avec notamment La Bamba et nuit de folie que forcément je connais par cœur) ainsi qu’une reprise de Comme elle vient de Noir Désir. Nous avons aussi eu le droit à un certain nombre d’autres chansons de leur répertoire habituel.

 

Alors que retenir de ce concert ?

 

Dans les points négatifs, l’acoustique n’était pas géniale, j’ai souffert des tympans, et me suis payé des acouphènes assez gênants. L’Olympia c’est une salle de taille moyenne, ça change des salles de banlieue où j’avais pu les voir jusqu’à présent. Pas de séance de dédicaces après.

 

Mais à part ça c’était une fois de plus un concert génial, j’étais avec une copine qui ne les avait jamais vu en concert, elle a adoré. Ils sont toujours aussi proches du public, aussi drôles. Ca donne vraiment envie d’y retourner !

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